« Ce travail était de pouvoir redessiner avec une « précision absolue » les éléments comme la piste, les taxiways, les bâtiments dans un logiciel de SIG (système d’information géographique) afin de déterminer précisément la longueur de la piste, de valider le positionnement correct des balises du centre de piste et calculer les coordonnées exactes du centre du terrain, information essentielles pour la sécurité des aéronefs habités. »
« Cette cartographie permet aussi de mettre en évidence l’état de la piste, en particulier les zones endommagées par les passages répétés des avions, caillouteuses, bosselées.
La microtopographie apparait particulièrement bien avec les Hillshade (image de l’ombrage du relief) produits à partir de la modélisation 3D, de la surface (MNS modèle numérique de surface).
Grâce à ces différentes couches d’informations produites par drone et regroupées dans un SIG donnant une vue d’ensemble, il devient plus aisé d’étudier les problèmes et de réfléchir aux modifications de l’emplacement ou réorientation d’ éléments comme la piste
Tous les points mesurés dans un SIG étant géoréférencés, il est ensuite très facile de les retrouver sur le terrain à l’aide d’un rover GNSS/RTK. »
« Un tel projet sans l’utilisation d’un drone requiert soit de la photogrammétrie par aéronef habité pour un tarif bien plus élevé, ou alors un arpentage du terrain avec une station totale ou un système GNSS/RTK, ce qui ne permettrait pas de produire une vue aérienne d’ensemble, ni la modélisation de la microtopographie. »
« Afin d’être le plus précis possible 5 points de contrôle (GCPs) et 5 points de validation (Checkpoints) ont été répartis sur la zone. Ces points ont été mesurés à l’aide d’un système GNSS/RTK au centimètre près avec une base calée sur un point fixe du cadastre » .
Le modèle 3D produit dans Pix4D mapper a une résolution moyenne de 1.7cm/pixel et l’erreur moyenne (RMS) aux checkpoints est de <1cm en horizontal et ~1.8cm en vertical, donc une très bonne fiabilité du modèle traité ensuite dans un logiciel de SIG. »
« Le matériel utilisé est un drone DJI M300RTK avec caméra P1, pour 15.4 hectares couvert en 40 minutes de vol à 100m sol. »
Associé et responsable direction commerciale Drone Précision Suisse
Expert en photogrammétrie et instructeur FPV chez Drone Précision Suisse, géomaticien de formation et vidéaste chez SR Prod
Vous souhaitez savoir dans quelles conditions vous êtes autorisés à faire voler votre drone ? Vous trouverez de nombreuses informations sur le site de l'OFAC (Office fédérale de l'aviation civile).
Carte des restrictions de vols en SuisseAutorisations d’exploiter des drones
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